mardi 15 décembre 2009

Un p'tit animal que cette Melody Nelson, une adorable garçonne


Ce que j'adore dans la prise de risque c'est cet instant où l'on hésite en prenant conscience qu'on est probablement en train de bousiller quelque chose et que plus rien ne sera comme avant, mais on adore alors on se laisse porter par la vague. Un peu comme si on fonçait droit dans un mur, sachant qu'on va mourir, mais on continue quand même à prendre de la vitesse, et l'on n'a pas si peur que ça.

J'aime me détacher de mon enveloppe corporelle en ne saisissant que le bon coté de la chose sans faire intervenir le cœur ou les neurones. C'était dur au début, je mentirais si je disais que je n'ai jamais pleuré par faiblesse. Mais le dernier garçon pour qui j'ai pleuré, ou plutôt, les rares garçons pour qui j'ai pleuré n'avaient jamais touché un seul de mes cheveux.

Mais j'embrasse pas sur la bouche.

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