jeudi 4 février 2010

Unless you sing, sing,..



J'ai entendu quelque part que "ça fait tellement du bien d'aimer les gens qu'on aime que ça fini par faire mal". J'ai trouvé ça beau même si ça vient d'un film français récent à trois francs six sous sur la crise d'adolescence. Je ne sais pas si ça signifie que je sais apprécier les bonnes choses de la vie. Enfin...Je suis arrivée chez moi aujourd'hui et j'ai tout de suite senti que j'allais passer une journée de merde. J'ai terminé "Le Monde de Sophie" et je me suis sentie terriblement mal. Ça fait souvent cet effet là quand on termine un livre qu'on a adoré. Un peu comme si c'était ma propre vie qui finissait et que j'avais un bilan à faire, si j'ai passé de bons moments, et si oui, ils furent forcément toujours trop courts. La vie ressemble beaucoup à un bouquin. Ou alors comme si un ami cher annonçait un départ imminent vers des contrées lointaines.
J'ai vraiment l'impression d'avoir à dire au revoir à quelqu'un et ça me fend le cœur. Il est un peu corné, y'a de la cendre et des tâches de vinaigre sur les pages. Il s'ouvre directement sur des endroits, ces endroits où je l'ai laissé ouvert sur une table, sur le ventre, comme un nouveau né. Mon prochain voyage, c'est avec un vieillard qui n'arrive pas à pêcher je crois. Ça à l'air très poétique mais Sophie, Hilde et Alberto Knox me manquent.

De toute façon je trouverais toujours une bonne raison de tirer la gueule. Sfarr a inventé pour Gainsbourg un double, "La Gueule". Moi j'ai pas besoin d'une gueule, je suis la gueule.

Pour la dernière scène je suis allongée sur mon lit, en noir et blanc, une cigarette qui se consume et sur laquelle je ne tire même pas, avec le "Chloé" de Duke Elligton...Dernières notes et sur l'écran, en lettres majuscules en blanc :
FIN

lundi 1 février 2010

Burqa tastrophique






Les femmes qui portent la burqa me font penser aux créatures d'Harry Potter : "les détracteurs".